Karim Tabou, secrétaire national du FFS
La grève illimitée des travailleurs qui secoue la mairie est, selon le FFS, l’illustration du marasme qui ronge l’institution. « Des centaines de travailleurs livrés à eux même ont été privés de salaires, trois mois durant et contraints de recourir à la grève pour revendiquer leurs numérations, déjà maigres », indique un communiqué de la section locale du FFS.
Pour le FFS, que préside Hocine Aït Ahmed, les droits fondamentaux des travailleurs sont « totalement » bafoués, « dès lors que les augmentations des salaires n’ont pas suivi, des rappels de deux mois n’ont pas été versés, les arriérés de primes non effectués et le bénéfice des œuvres sociales totalement ignoré ». Ce qui est grave, aux yeux du FFS, c’est la réaction de l’administration qui au lieu de répondre aux doléances posées « menace de licenciement plus de trois cents agents dont la plupart accusent une ancienneté de plus de dix ans ».
Devant cette situation de « marasme généralisé au niveau de l’APC de Tizi-Ouzou, où tous les services sont paralysés, les citoyens pénalisés par des grèves à répétition » ; le FFS exige la « titularisation des travailleurs et l’assainissement de toutes les situations anachroniques ».
Les travailleurs de l’APC de Tizi Ouzou ont entamé aujourd’hui, 18 janvier, leur troisième jour de grève. Ce ont décidé à l’unanimité, à l’issue d’une assemblé générale, de cette action de protestation de trois jours, jusqu’à satisfaction de leur plate forme de revendications.
181303 JAN11
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